BARTHOLDI ET "SON LYCÉE"
Depuis 1957, le "Génie Funèbre" veille devant le "Monument aux Morts" de nos anciens, au pied de l'escalier d'honneur. Initialement placé à Paris (cimetière Montmartre) sur la tombe d'un jeune de dix-sept ans, Georges Neffzer, cet éloquent "bronze votif" où vibre l'émotion du sculpteur, ami de la famille, s'identifie mieux encore à la Douleur Maternelle. Il est un don précieux des héritiers d'Auguste Neffzer, père du défunt, le fondateur du journal "Le Temps", lui-même colmarien et ancien élève de notre établissement.
Mais une autre relique bartholdienne donne la réponse à cet ensemble émouvant :
La plaque signalétique en marbre provenant de l'atelier parisien du sculpteur.
Sauvée de la destruction par Jacques Betz (1912-1988), conservateur à la Bibliothèque Nationale et lui aussi ancien élève du lycée, elle a été mise en place le 23 juin 1989 sur le deuxième palier de notre escalier d'honneur. De ce fait, en définitive, le lycée Bartholdi, lui aussi a bien mérité de son éponyme, qui -désormais- préside ainsi par procuration doublement personnalisée, à ses destinées.